Plan stratégique «Sonelgaz 2035 »

De nouveaux responsables installés 

Le PDG de Sonelgaz, M. Chaher Boulakhras, a présidé le 6 juin 2021 au siège de la Holding, une cérémonie d’installation de nouveaux responsables, en présence du SG de la FNTIEG, M. Achour Telli et de l’ensemble des cadres dirigeants de Sonelgaz. Ces nominations interviennent dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle vision organisationnelle du Groupe qui accompagne le plan Stratégique Sonelgaz 2035. 

Durant cette cérémonie, il a été procédé à l’installation de : 

1. Hocine Rizou, dans le poste de Directeur de projet chargé de la création de la Holding Engineering et Construction, qui aura la tâche de superviser l’ensemble des sociétés travaux détenues par Sonelgaz ou en partenariat.
2. Abderrahmane Sakhri, dans le poste de Directeur de projet chargé de la création de la holding Industrie qui aura sous sa responsabilité l’ensemble des sociétés de fabrication industrielle et de maintenance détenues par Sonelgaz ou en partenariat. 
3. Rabah Douida, dans le poste de Directeur Exécutif des activités de Services «DAS», structure créée dans le cadre de la réorganisation de Sonelgaz pour superviser l’ensemble des sociétés de services.  
4. Nabil Kebaili, dans le poste de Directeur de Projet chargé de la création de la nouvelle société de Gardiennage SWAT (issue de la fusion/absorption des sociétés SAT, SAH et SAR par la SWAT). 

Dans leurs interventions respectives, les responsables installés ont exprimé leurs remerciements pour la confiance placée en leur personne pour mener leurs nouvelles missions et se sont engagés à travailler pour atteindre les objectifs tracés. 

Dans cet ordre, M. Sakhri s’est engagé à continuer le travail déjà mené en la matière. Il a affirmé que la mission de la nouvelle Holding sera axée, notamment sur la définition du potentiel d’intégration nationale, le développement des sociétés de fabrication et de maintenance, notamment MEI et Rouiba éclairage, en cherchant des partenariats pour leur donner un nouvel élan. Aussi, il a indiqué que des efforts seront déployés en matière de recherche et développement, en intégrant les start-ups, et en matière de coopération avec le secteur de l’industrie pour trouver des partenariats afin d’aider Sonelgaz à augmenter le taux d’intégration nationale dans la réalisation de ses ouvrages.  

1. Rabah Douida, quant à lui, a indiqué que le défi à relever est l’amélioration de la qualité de service et la performance des sociétés services dans la réduction des charges et des prix de revient de leurs prestations et travailler plus sur les intrants qui participent à la définition des coûts pour pouvoir s’orienter vers le marché externe au Groupe.

Dans son intervention, M. Rizou a souligné le rôle indispensable de l’EPC dans la réalisation et la prise en charge des projets du Groupe Sonelgaz. Il a notamment mis l’accent sur la nécessité « de mettre en rapport l’ensemble des activités dont auront besoin les projets à développer par Sonelgaz, même si, parmi elles, certaines n’émargent pas à son portefeuille », a-t-il indiqué. Il a ajouté que la nouvelle holding aura non seulement à se projeter dans le cadre du plan de développement du Groupe auquel elle appartient,  mais aussi à lorgner sur les opportunités qu’offriraient d’autres activités tant au niveau national que régional. En outre, il a affirmé que l’EPC est un savoir-faire indispensable à la réussite des projets : « l’Epc demeure une sorte de chasse-gardée des pays développés » a-t-il averti. Voici pourquoi, M. Rizou a plaidé pour que l’Algérie, à travers notamment le Groupe Sonelgaz, développe son propre EPC : « Sonelgaz, avec tous les programmes réalisés depuis des décennies et le savoir-faire accumulé est en mesure de devenir un acteur clé dans l’engineering ». Il s’est engagé enfin à ne ménager aucun effort et travailler sur la base de planifications,  d’objectifs et de capitalisation du savoir-faire. En outre, il a sollicité le soutien de tous pour la réussite de ce projet.  

Pour sa part, M. Kebaili a mentionné les objectifs qu’il compte atteindre à savoir : remédier au déficit, assurer la continuité de la société et la sécurité des sites énergétiques stratégiques, aller vers la professionnalisation de l’activité de gardiennage pour un effectif de 15 000 agents que contiendra la société SWAT post fusion/absorption afin d’assurer une meilleure qualité de prestation.

1. Brahim Bounah, Président du Comité d’éthique du Groupe Sonelgaz a axé son intervention sur l’éthique nécessaire pour mener à bien toute réforme. Il a souligné l’ampleur et la profondeur des réformes que connait Sonelgaz qui constitue, selon lui, la deuxième plus grande opération après celle de la filialisation. Il dira que la réussite d’une telle entreprise nécessite une condition sans laquelle aucun projet ne peut réussir, à savoir l’adhésion de la Ressource Humaine. Pour cela, M. Bounah a affirmé que les structures pyramidales du passé doivent être remplacées par des structures plates avec des relations plus souples. Il a insisté sur les exigences managériales qui consistent, notamment, en l’exemplarité et la compétence. Aussi, il a affiché sa disponibilité à accompagner cette réorganisation sur le plan juridico-administratif.

Par ailleurs, M. Achour Telli a salué cette réorganisation et a exprimé son soutien aux responsables installés. 

Dans son intervention, M. Chaher Boulakhras a félicité les responsables nouvellement nommés et leur a exprimé son soutien et sa disponibilité à les accompagner dans leurs nouvelles missions. Rappelant les grands axes et objectifs du plan stratégique « Sonelgaz 2035 », il a émis des orientations quant aux projets que doivent mener les responsables installés. Parmi les sujets sur lesquels il a insisté, l’importance de l’engineering de détails et l’impératif de le maitriser pour réduire les dépenses, vu le coût élevé des études des projets en la matière. Concernant les deux nouvelles Holding qui seront créées en janvier 2022, M. Boulakhras a recommandé de faire apparaitre le nom de Sonelgaz dans leurs appellations, notamment du fait qu’elles sont appelées à opérer à l’extérieur du pays, d’où la nécessité de la visibilité du label « Sonelgaz ». En outre, il a recommandé de laisser une marge de manœuvre pour les sociétés en matière de gestion et leur permettre d’avoir une autonomie en la matière.