Fusion/absorption de quatre filiales
Une cérémonie de signature de traités de fusion/absorption des sociétés Conseil et Audit du Secteur Electrique et Gazier (CASEG), le Centre de Recherche et de Développement de l’Electricité et du Gaz (CREDEG), la Société de Médecine du Travail (SMT) et la Société Algérienne des Techniques d’Information (SAT-INFO), a eu lieu le 13 Août 2020, au Centre de formation de Ben Aknoun (CBA). Etaient présents à cette cérémonie, le Président de la Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz (CREG), les Secrétaires Généraux de la Fédération Nationale des Travailleurs des Industries Electriques et Gazières (FNTIEG) et de la Fédération Nationale des Travailleurs du Pétrole, Gaz et Chimie (FNTPGC) et des cadres dirigeants de Sonelgaz.
Dans son exposé, présenté au début de la cérémonie, Madame Schahrazed Boutira, Directrice Exécutive du Capital Humain et du Développement de l’Organisation a expliqué le déroulement du processus de fusion-absorption qui a abouti aux traités signés entre les sociétés en question. La communicante a indiqué que cette nouvelle vision organisationnelle, qui a fait l’objet d’approbation par le Conseil d’Administration de Sonelgaz, a pour objectif d’accroitre l’efficacité de l’exercice des responsabilités. Signés par les PDG respectifs de ces sociétés, ces opérations de fusion permettront le transfert du personnel vers les sociétés absorbantes. Ainsi, et à compter du 1er août 2020, les 87 agents de CASEG sont transférés à la holding Sonelgaz et les 134 agents du CREDEG sont transférés à Sonelgaz (22), SADEG (59), SPE (43) et CEEG (19). Aussi, le personnel de SMT au nombre de 212 agents a été transféré à la maison mère et les agents de SAT-INFO transférés à la holding (5) et (87) à SADEG.
Le PDG de Sonelgaz a, dans son discours, rappelé le contexte de la filialisation de la société, il y’a de cela plus d’une quinzaine d’années, à la lumière de la loi sur l’électricité et la distribution du gaz par canalisation, du 05 février 2002. « Ce démembrement a été dicté par le contexte général de l’époque, marqué par une rente pétrolière conséquente, dont la démarche était de créer d’avantage d’entreprises, pour créer des emplois, créer de la consommation, et créer de la richesse », a-t-il affirmé. Il a ajouté que « le contexte actuel, se caractérise, comme vous le savez tous, par la rareté des ressources financières, induite par la chute draconienne des prix du pétrole sur le marché international. Cette situation difficile impose donc à Sonelgaz, à l’instar des grandes entreprises du secteur économique public, de revoir leurs organisations, d’opérer des restructurations, parfois profondes, et de revisiter leurs pratiques…». Aussi, M. Boulakhras a indiqué que « Sonelgaz est sur la lancée de recentrer ses ressources, ses moyens, autour de ses métiers de base, et d’affirmer dans le même temps, ses missions de pilotage et de contrôle, lesquelles seront renforcées par la création de nouvelles structures. ». En outre, le PDG de Sonelgaz a fait part d’autres opérations de fusions/absorptions qui suivront, en l’occurrence ; le regroupement des SKx et la fusion d’autres sociétés dites de services. Par ailleurs, M. Boulakhras a indiqué que le Groupe Sonelgaz a décidé de réduire ses programmes d’investissement et les coûts d’exploitation et de maintenance dans un premier temps. Par ailleurs, il a indiqué que ces opérations de fusions/absorptions obéissent à la volonté des pouvoirs publics visant à minimiser les coûts sur toute la chaîne des valeurs, ajoutant que « Cette démarche permettra aussi, sous d’autres cieux, à l’émergence d’initiatives dans le secteur privé, par la création d’entreprises, dans les différents secteurs d’activités, devant aboutir à l’essor économique et social de notre pays ».
Monsieur Boulakhras a saisi cette opportunité, pour rassurer les salariés transférés, quant à la pérennité de leurs emplois, et la sauvegarde de leurs acquis socioprofessionnels.
Dans son intervention, le SG de la FNTIEG, M.Achour Telli a salué cette décision, tout en rappelant les réserves formulées par le partenaire social au moment de la décision de la filialisation de Sonelgaz, ayant connu une prise en charge diligente de la part de la Direction Générale. Il a estimé que le partenaire social a toujours soutenu la recentralisation de Sonelgaz sur ses métiers de base ainsi que la stabilité des emplois.
De leur part, les PDG des sociétés absorbantes ont, dans leurs interventions respectives, qui ont suivi la signature des traités, mis l’accent sur l’apport qu’apporteront les agents qui ont rejoint leurs sociétés, ainsi que la nécessité de créer les conditions favorables pour le transfert des activités respectives.